Le télétravail n’est pas une concession, c’est une conviction

#RH - Publié le 23 avril 2025

 

« On aime bien ce qu’on fait, mais on aimerait le faire à notre façon, dans un environnement sympa »

Il y a 20 ans, cette phrase, prononcée par l’un des fondateurs de DBA, a posé les bases de notre culture d’entreprise. Une histoire qui s’écrit comme tant d’autres, mais avec une philosophie singulière : « oui » pour le travail sérieux, mais pas austère. « Oui » pour un travail exigeant, mais pas pesant.

C’est cette philosophie qui nous a toujours maintenus à l’écoute. En 2017, lorsque nos collaborateurs suggèrent d’expérimenter le télétravail dans notre enquête annuelle, l’expertise comptable vit encore à l’heure du présentiel absolu. Cette proposition bouscule les codes du secteur, mais elle résonne avec l’ADN de DBA. Aujourd’hui, alors que de plus en plus d’entreprises, petites et grandes, sonnent le retour au bureau au nom de la « cohésion d’équipe », de la « performance » et de la « culture d’entreprise », nous voulons raconter un récit différent.

Depuis 2018, bien avant la crise sanitaire, nous avons construit, brique par brique, une organisation du travail différente. C’est un choix qui nous ressemble : malgré notre croissance soutenue depuis 20 ans, nous n’avons jamais renié notre ADN de « plaisir au travail ». Notre récit démontre qu’une autre voie est possible, entre le tout-présentiel dogmatique et le tout-distanciel déshumanisé.


Anticiper plutôt que subir : l’histoire d’une conviction

En 2018, quand nous avons commencé à expérimenter le télétravail, notre approche était modeste : un ou deux jours par mois, uniquement pour les collaborateurs qui le souhaitaient, et après validation du manager. Cette prudence initiale n’était pas de la méfiance, mais la volonté de construire un dispositif solide et pérenne.

Cette période d’expérimentation a été très riche. Elle nous a permis d’identifier les vraies questions : comment organiser sa journée et aménager son espace de travail à domicile ? Quels rythmes adopter ? Comment maintenir le lien avec ses collègues ? Nous avons pu répondre sereinement à ces questions, sans la pression de l’urgence.

Ainsi, lorsque la crise sanitaire a imposé le télétravail à marche forcée en 2020, nous avions déjà deux ans d’apprentissage d’avance. Nos managers étaient habitués à piloter des équipes à distance. Nos collaborateurs avaient déjà expérimenté cette nouvelle façon de travailler. Cette préparation a fait toute la différence.

Aujourd’hui, notre organisation de télétravail est mature. Chaque collaborateur peut travailler à distance jusqu’à trois jours par semaine, avec un accompagnement concret, notamment du matériel adapté pour retrouver à son domicile le confort du bureau. Ce n’est pas un privilège ou une faveur : c’est un droit accessible à tous, sans validation préalable du management ou des RH. La condition ? Respecter un minimum de deux jours de présence au bureau, pour maintenir le lien collectif qui fait notre force.

Cette évolution en trois temps — expérimentation, adaptation, maturité — renforce notre conviction : le télétravail n’est pas une contrainte à subir ou une mode à suivre, mais un vrai choix d’entreprise qui se construit collectivement

Ni tout bureau, ni tout remote, mais une dynamique complémentaire

Trop souvent, le débat sur le télétravail se cristallise autour de la guerre des chiffres. Combien de jours au bureau ? Combien à distance ? À mon sens, cette approche clivante passe à côté de l’essentiel. Chez DBA, nous avons une conviction : ce qui compte, ce n’est pas le « où », mais le « pourquoi ». Chaque temps de travail a une utilité et une finalité différentes.

Le présentiel est irremplaçable pour tout ce qui fait la richesse du collectif. C’est pour cette raison que les jours de présence en commun sont organisés par équipe, pour permettre à chacun de partager du temps en présentiel avec ses collègues proches au moins deux jours par semaine.

Il est également très précieux lors des périodes de travail intense, durant lesquelles la proximité aide à résoudre rapidement les problèmes et renforce la cohésion. Il est important non seulement pour nos jeunes diplômés, mais aussi pour nos collaborateurs expérimentés : les échanges informels sont une source incontestable d’innovation et de créativité qui font naître des nouvelles idées, qui ne naîtraient pas derrière un écran.

À l’inverse, le télétravail offre des moments de concentration très précieux dans nos métiers. C’est aussi un formidable outil de flexibilité, et un levier évident dans l’équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle.

Pour que le télétravail fonctionne pleinement, plusieurs prérequis sont essentiels : des outils collaboratifs performants, des processus clairement définis et une culture de la transparence. Cette notion de transparence et de confiance est primordiale : elle est au cœur du dispositif et en garantit le bon équilibre. Elle s’accompagne d’ailleurs de limites claires. Quand ces limites sont dépassées et qu’une dérive individuelle est identifiée, nous agissons immédiatement avec le management pour revenir à l’essence même du dispositif, et ce qui en fait sa force.

Notre modèle prévoit également une flexibilité collective pour s’adapter aux exigences de nos clients. Lors de périodes intenses ou d’échéances importantes, les équipes peuvent augmenter leur présence au bureau. C’est l’équipe dans son ensemble qui s’adapte à la contrainte, renforçant ainsi la solidarité et l’efficacité collective.

Le présentéisme n’a jamais fait la performance

Combien de fois ai-je entendu que le télétravail nuirait à la productivité ? Cette idée reçue reflète souvent une vision datée du management, où la présence physique serait garante du travail accompli. Soyons clairs : si un collaborateur a du travail à faire, ce n’est pas le lieu d’où il l’exécute qui détermine sa qualité. Dans le même esprit, être à temps plein au bureau ne garantit en rien d’être efficace ni concentré uniquement sur la réalisation de ses missions.

D’ailleurs, certaines missions gagnent en efficacité lorsqu’elles sont réalisées à distance. Besoin de se concentrer trois heures sur un dossier complexe ? C’est souvent plus facile depuis chez soi que dans un open space, où les sollicitations sont permanentes. La vraie question n’est pas de surveiller, mais d’accompagner.

Le télétravail ? Pour les jeunes, c’est une évidence, pas un débat

Il y a une réalité que nous, managers et dirigeants d’entreprise, devons regarder en face : nous avons tous connu un monde professionnel sans télétravail. Pendant des années, voire des décennies, nous avons travaillé cinq jours par semaine au bureau. C’était la norme, l’évidence.

Mais aujourd’hui, nous recrutons des collaborateurs qui n’ont jamais connu ce monde-là. Et la proportion de collaborateurs n’ayant pas connu le monde du travail « d’avant COVID » va augmenter chaque année. Pour eux, un métier « télétravaillable » qui ne propose pas de flexibilité est tout simplement inconcevable.

J’entends parfois dans notre salle de pause des jeunes collaborateurs s’exclamer : « Cinq jours au bureau ? C’est impossible, ça n’existe pas ! » C’est leur réalité, aussi naturelle que nos cinq semaines de congés payés.

Le télétravail, c’est aussi vivre avec son temps. Que ce soit pour les jeunes ou les moins jeunes, notre modèle de télétravail renforce nos capacités d’attractivité et de rétention. Nous pouvons ainsi attirer et retenir des talents dont les souhaits en matière d’équilibre entre vie professionnelle et personnelle ne sont pas uniformes, tout en respectant notre exigence de présence collective au bureau.

Un modèle qui évolue avec son temps et ses talents

Chez DBA, notre conviction est claire : on ne peut pas construire l’entreprise de demain avec les méthodes d’hier. Les entreprises qui tentent aujourd’hui de revenir en arrière sur le télétravail font, à mon sens, une erreur stratégique. Ce n’est pas en niant les évolutions sociétales que l’on construit une organisation performante.

Notre approche du télétravail reflète ce que nous sommes : une entreprise qui a su grandir en restant fidèle à ses valeurs de proximité et d’humanité. Qui a choisi d’anticiper plutôt que de subir. Qui croit en l’intelligence collective plutôt qu’au contrôle.

Pour autant, le modèle que nous avons construit n’est pas figé. Il continuera d’évoluer, de s’adapter, comme il l’a fait depuis 2018. Mais ses fondamentaux resteront les mêmes : confiance, responsabilité, équilibre entre l’individuel et le collectif.

Car au final, la vraie question n’est pas de savoir si l’on est pour ou contre le télétravail. La vraie question est de savoir quelle entreprise on veut être. Chez DBA, nous avons choisi d’être une entreprise où il fait bon travailler, où chacun peut s’épanouir tout en contribuant à un projet collectif ambitieux.


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