Réaliser ses premiers comptes consolidés de manière externalisée représente un enjeu important pour tout directeur financier d’un groupe de sociétés. DBA vous livre 3 clés pour réussir votre externalisation tout en conservant une maitrise complète de votre consolidation.
Clé n°1 : Connaître ses enjeux et définir ses objectifs
La réflexion sur la mise en œuvre de l’externalisation commence par l’identification des enjeux relatifs aux spécificités du groupe et de ceux relatifs au projet en lui-même.
Pour cela, posez-vous les bonnes questions en amont et ce, de manière précise :
Qui êtes vous ?
- Quelle est l’organisation du groupe ? Organigramme, structure de la direction financière (centralisé / décentralisé…), qui sont les bénéficiaires des comptes consolidés, existent-ils des partenaires externes (experts comptables, auditeurs…) ?
- Dans quel cadre légal s’inscrit le projet ? Délai de production des comptes, durée du premier exercice de consolidation, etc.
- Quelles sont les spécificités de la première consolidation ? Taille du groupe, volume des transactions intragroupes, normes comptables applicables (french vs IFRS), analyse des sujets techniques.
Quels sont vos objectifs ?
A court terme ?
La définition de vos objectifs immédiats ou proches structure la mise en œuvre de l’externalisation.
- L’externalisation peut être totale mais aussi partielle, et le choix d’un cabinet capable de s’adapter en fonction du périmètre choisi est essentiel
- Les référentiels normatifs comptables offrent un certain nombre d’options de première consolidation qu’il faudra choisir
- La volumétrie de certaines opérations (comme les contrats de location) doit conduire le cas échéant à réfléchir à l’exploitation d’une solution IT spécifique, dont le cabinet partenaire peut disposer ou non
- L’existence d’instruments de paiements fondés sur des actions ou d’engagements de retraite pourrait amener à solliciter un expert afin de déterminer leurs impacts sur les états financiers
- Il convient également de s’interroger sur la mise en place de tests de valeur des futurs goodwills et des impôts différés actifs, en particulier lorsque le groupe traverse une période difficile.
A plus long terme ?
Selon le contexte dans lequel le groupe s’inscrit, les enjeux en termes de granularité et de qualité de l’information financière seront différents.
Pour les groupes envisageant une cotation en bourse, la qualité de l’information financière devra être d’un niveau approprié et les IFRS s’imposeront.
Les groupes dont la croissance est significative devront s’interroger dès l’origine sur les modalités de réinternalisation à terme de leur consolidation.
Le groupe peut ainsi envisager à terme d’aller chercher des financements à l’étranger. Dans ce cas, les normes IFRS seront privilégiées car elles faciliteront la comparabilité et la compréhension par les investisseurs.
Cette réflexion doit vous permettre d’approcher un cabinet spécialisé pour externaliser la production de vos comptes consolidés de manière claire et efficace.
Vous établirez ainsi une bonne organisation de travail au sein du groupe et avec le cabinet partenaire, un calendrier de mise en œuvre adapté à vos objectifs, et une évaluation au plus juste des honoraires des prestations d’externalisation.